Une partie importante des enfants consomme du soda à la place de l’eau. Or les sodas n’ont pas de valeur nutritive, et le sucre qu’ils contiennent représente un risque élevé d’obésité. Les enfants issus de familles défavorisées socialement sont plus exposés au risque.
Frederic Soumois
Un enfant sur 5 entre 1 et 12 ans boit très rarement de l’eau. Un sur dix n’en boit même… jamais. Au menu liquide, il n’y a que de la limonade ou des sodas. Et donc du sucre et des calories totalement inutiles pour un enfant en pleine croissance. La majorité de ces enfants « privés » d’eau se recrutent parmi ceux dont les parents ont atteint le niveau d’études le plus bas ou disposent des revenus les plus limités, selon l’étude faite par le professeur Karel Hoppenbrouwers de la KULeuven auprès des habitudes alimentaires de 3.000 familles.
Par contre, la quasi-totalité (90 %) des enfants issus de familles dont les parents affichent un haut taux d’éducation et des revenus élevés boivent de l’eau tous les jours. « Plus un enfant fait partie du bas de l’échelle sociale, davantage il reçoit du soda à boire. Un fait inquiétant, quand on sait combien les boissons sucrées contribuent à l’obésité », explique le chercheur. Qui montre aussi que les bonnes habitudes prises avec le temps s’effritent : 80 % des enfants âgés d’une année mangent des fruits tous les jours, mais ce chiffre a chuté de moitié quand ils ont 12 ans. C’est à peine moins pire pour les légumes : le chiffre passe de 90 à 60 %.
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