mardi 13 novembre 2012

Cameroun – Dschang: Elle se déshabille en pleine rue et danse en donnant sa chatte aux caméras

« Ces femmes ne sont pas des malades mentaux comme prétendent certaines personnes. Elles savent ce qu’elles font, et les forces de sécurité qui les interpellent pour les relâcher par la suite peuvent vous le témoigner ».
Deux femmes ont choisi Dschang comme terrain d’exhibition de leur nudité. La première femme s’est produite il y a deux semaines, une fin de journée du mois d’octobre dernier. Elle s’est complètement mise à nue avant de descendre dans le cours d’eau Dschang water, au niveau du pont de la Régie

Elle marmonnait des paroles inaudibles, en jouant avec le public sur le rivage. Sous l’avant bras un bracelet tissé avec mille et un boutons.
Et la deuxième dame quant à elle, entrée dans la ville par le sud (Foréké-Dschang) mercredi 7 novembre, aux environs de midi, n’a pas fait dans la dentelle. Elle a en effet offert à son public plutôt un spectacle de strip tease de grande facture.
Une certaine opinion qui faisait admettre qu’il s’agit de la même dame soutient qu’il s’agit d’un spectacle diabolique pour avoir de l’argent. « Personne ne la remarque ni sait d’où elle arrive ».
« Il faut éviter de participer à ce jeu satanique auquel elle capte le monde, pour dit-on, permettre à son diable de gourou de capter les énergies des gens qui affluent », disait un jeune homme qui avait suivi la scène de mercredi dernier à son auditoire.

Ces femmes procèdent pratiquement de la même manière. Vous êtes dans la rue et soudain vous entendez des cris d’indignation. Vous vous retournez et vous découvrez une dame entrain de se mettre à poil. Plus le monde accourent plus elles s’excitent et prennent du plaisir de cette compagnie. Curieusement elles exécutent les ordres donnés par ces badauds pour prendre en photo leur chatte.
Les benskineurs prennent un grand plaisir à participer à ces spectacles de mauvais goût. Et pour donner l’alerte, ils mettent les klaxons à contribution. Ce qui alerte l’attention de tous les passants ou des gens dans les environs. Pour le spectacle de mercredi dernier, la scène s’est déplacée du carrefour Foréké-Dschang à l’entrée de la gare routière de Lefock.
A chaque fois, le spectacle dure jusqu’à l’intervention des forces du maintien de l’ordre qui, sortent la femme de cette situation devenue embarrassante pour elle. « A un moment donné, vous constatez qu’elle ne veut plus continuer, mais comme c’est elle qui a ameuté le public elle est obligée de faire ce que les photographes lui demandent. » Un gendarme qui passait a mis fin au spectacle, interpellant la vedette du jour.
Ces histoires s’apparentent à celle vécue il y a un près de deux ans par les riverains de la gare routière de Toula Ndizon. Selon des sources, le maire de Dschang avait été alerté, un soir, par des travailleurs en poste dans cette gare routière de l’arrivée vers Bafoussam d’un car de transport en commun (Toyota Hiace) avec à son bord décharger des passagers tous des malades mentaux. L’intervention énergique du maire aurait obligé le chauffeur à rebrousser chemin avec ces visiteurs d’un autre genre.

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