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Dessin de Kazanevsky.Droits réservés |
Par questionnaire*, les chercheurs ont évalué l’investissement parental de chacun : changent-ils les couches de leur bambin, lui donnent-ils son bain, l’emmenent-ils chez le médecin ? Les cobayes ont été aussi soumis à un scanner cérébral tandis qu’on leur montrait des photos de leur enfant. Résultat du questionnaire : les pères les moins dotés par la nature étaient les plus investis auprès de leur progéniture. Face aux photos de leur enfant, ils montraient davantage d’activité cérébrale dans la zone liée à la récompense.
Le volume des testicules et le taux de testostérone sont inversement corrélés à l’investissement parental, conclut l’étude publiée dans lesProceedings of the National Academy of Sciences (PNAS). Bien que statistiquement significatif, le lien n’est pas systématique : certains mâles généreusement dotés s’avèrent des pères attentifs. Mais c’est sans doute par ”choix personnel”, indique l’étude citée par le Medical Daily. S’occuper de son bambin est sans doute plus difficile quand on est doté d’organes conséquents, mais avoir de gros testicules ”n’excuse en aucun cas” les pères absents, estiment les chercheurs.
Le volume des gonades varie grandement d’un bout à l’autre du globe. Ces attributs évoluent aussi avec l’âge, explique le chercheur américain Abass Alavi, cité par CNN. Leur taille s’accroît jusqu’à la puberté, pour atteindre un plateau autour de 15-20 ans. A partir de 60 ans, ils se réduisent comme peau de chagrin, pour ne mesurer plus qu’un tiers de leur taille à 80 ans. L’âge de changer les couches de ses arrière-petits enfants...
* Les mères étaient interrogées séparément
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