instiller dans les entreprisesune forme de légèreté incitant de nombreux employés à raccourcirallègrement leur journée de travail, il arrive que ce souffle d'air chaud en convainque plus d'un de raccourcir aussi leur tenue. Ainsi, outre l'apparition de jupes courtes et légères (ce qui, au passage, ne nous pose aucun problème particulier), on voit des bermudas et même des shorts fleurir dans les bureaux.
A son arrivée sur le lieu de travail, rarement avant 11 heures, la décontraction stylistique allant souvent de pair avec la décontraction professionnelle, l'homme aux jambes nues essuiera immanquablement des remarques ironiques. Ses collègues les plus proches se feront un malin plaisir de lui demander s'il revient de la plage ou s'il a prévu de s'y rendre. Les autres, moins familiers, ne diront rien mais se plairont à observer de façon appuyée les mollets de la star du jour.
Avec amusement, ils noteront si ceux-ci sont poilus ou complètement imberbes, sculptés ou franchement informes, séduisants ou parfaitement repoussants. Outre la distraction qu'elle causera dans l'open-space, cette présence de mollets dénudés causera un tort irrémédiable à son propriétaire. Il apparaît difficile de rester crédible sur son lieu de travail lorsque ses collègues se demandent si la chose brune sur l'arrière de son mollet est une tache de naissance ou une coulure de glace au chocolat...
PRENDRE SES JAMBES À SON COU
Le phénomène de rejet de l'employé en short ou bermuda est accentué lorsque la profession occupée implique un contact avec une clientèle ou un auditoire. Ainsi, un serveur en bermuda aura du mal à donner envie à ses clients de lui commander une cuisse de poulet ou de canard. De même, les propositions commerciales d'un banquier ou d'un assureur en short feront une belle jambe à ses clients. Enfin, les patients d'un docteur aux mollets dénudés seront tentés de prendre leurs jambes à leur cou à l'instant où il ouvrira la porte de son cabinet.
Ainsi, à moins de vouloir fermer boutique ou de prendre un plaisir sadique àfaire l'objet de regards en coin, de rires discrets et de vannes plus ou moins inspirées (après vous avoir demandé si vous allez ou revenez de la plage, il est vraisemblable que vos collègues de bureau vous demanderont si vousavez mis de la crème sur ces mollets dodus...), il semble déraisonnable de se mouvoir vers son lieu de travail autrement qu'en pantalon. Naturellement, cette règle ne s'applique pas aux footballeurs. Mais les footballeurs ont tous les droits, c'est bien connu.
Marc Beaugé
A son arrivée sur le lieu de travail, rarement avant 11 heures, la décontraction stylistique allant souvent de pair avec la décontraction professionnelle, l'homme aux jambes nues essuiera immanquablement des remarques ironiques. Ses collègues les plus proches se feront un malin plaisir de lui demander s'il revient de la plage ou s'il a prévu de s'y rendre. Les autres, moins familiers, ne diront rien mais se plairont à observer de façon appuyée les mollets de la star du jour.
Avec amusement, ils noteront si ceux-ci sont poilus ou complètement imberbes, sculptés ou franchement informes, séduisants ou parfaitement repoussants. Outre la distraction qu'elle causera dans l'open-space, cette présence de mollets dénudés causera un tort irrémédiable à son propriétaire. Il apparaît difficile de rester crédible sur son lieu de travail lorsque ses collègues se demandent si la chose brune sur l'arrière de son mollet est une tache de naissance ou une coulure de glace au chocolat...
PRENDRE SES JAMBES À SON COU
Le phénomène de rejet de l'employé en short ou bermuda est accentué lorsque la profession occupée implique un contact avec une clientèle ou un auditoire. Ainsi, un serveur en bermuda aura du mal à donner envie à ses clients de lui commander une cuisse de poulet ou de canard. De même, les propositions commerciales d'un banquier ou d'un assureur en short feront une belle jambe à ses clients. Enfin, les patients d'un docteur aux mollets dénudés seront tentés de prendre leurs jambes à leur cou à l'instant où il ouvrira la porte de son cabinet.
Ainsi, à moins de vouloir fermer boutique ou de prendre un plaisir sadique àfaire l'objet de regards en coin, de rires discrets et de vannes plus ou moins inspirées (après vous avoir demandé si vous allez ou revenez de la plage, il est vraisemblable que vos collègues de bureau vous demanderont si vousavez mis de la crème sur ces mollets dodus...), il semble déraisonnable de se mouvoir vers son lieu de travail autrement qu'en pantalon. Naturellement, cette règle ne s'applique pas aux footballeurs. Mais les footballeurs ont tous les droits, c'est bien connu.
Marc Beaugé
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