Un médecin français met en doute l’utilité du soutien-gorge, après avoir mené pendant 15 ans une étude sur l'intérêt pour les femmes de porter ou non cet accessoire. Depuis 1997, Jean-Denis Rouillon a observé et mesuré les seins de près de 320 femmes pour étudier le comportement d'une poitrine sans soutien-gorge. Il a observé que, sans soutien-gorge, "le mamelon des seins remontait en moyenne de 7 millimètres en un an, par rapport à l'épaule". Le médecin a également relevé que globalement "les seins se raffermissent et que les vergetures s'estompent". Il émet l'hypothèse que "si la femme met un soutien-gorge dès l'apparition de ses seins, l'appareil suspenseur, situé sur le haut du corps, ne travaille pas correctement et ses tissus de suspension se distendent". "La femme devient alors dépendante du soutien-gorge, dont elle n'a pas vraiment besoin", selon le médecin. L’athlète Capucine Vercellotti a participé à l'étude. "Au début, j'étais un peu réticente à l'idée de courir sans soutien-gorge, mais je me suis lancée et après cinq minutes, je n'avais plus mal du tout", raconte-t-elle. "Je ne sens pas vraiment de différence dans la vie de tous les jours, mais lorsque je remets un soutien-gorge je ne me sens plus du tout à l'aise", ajoute la jeune femme de 28 ans qui "respire beaucoup mieux sans". Sa mère a suivi l'exemple, remisant le soutien-gorge au placard. "Les femmes qui font confiance à leur soutien-gorge n'ont plus la sensation d'avoir des seins, car ils sont soutenus, et elles adoptent une mauvaise posture. Sans, elles se redressent et se tiennent plus droite ", constate cette ostéopathe de 59 ans. "Les femmes ont l'impression que sans soutien-gorge leurs seins tombent, mais c'est une illusion", affirme-t-elle, persuadée que "le seul travail à affronter, c'est le regard des autres". Cela dit, "tout dépend de la structure des seins de chacune", a ajouté le médecin. "Une femme de 45 ans en surpoids et avec trois enfants n'a aucun intérêt à arrêter de porter un soutien-gorge", a-t-il ainsi prévenu.
Édité par Mathieu Sicard
SANTÉ. 15 ans. 15 années à observer des seins. 130 paires de seins. C'est le dur labeur qu'a assumé le professeur Jean-Denis Rouillon du CHU de Besançon.
Objectif : vérifier si le soutien-gorge permet de soulager le dos des femmes et d'éviter le relâchement.
Résultat : le soutien-gorge serait loin d'être nécessaire !
"Médicalement, physiologiquement, anatomiquement, le sein ne tire pas bénéfice d'être privé de la pesanteur. Au contraire, les tissus de soutien ne vont pas se développer mais s'étioler."
Sans conseiller l'abandon total du soutif, le Pr Jean-Denis Rouillon vous invite a le laisser volontiers dans le tiroir (et, au passage, à économiser quelques machines de délicat).
Oui ! Je ne porterai plus de soutien-gorge
• Les seins tiennent mieux sans soutien-gorge. Selon les observations du Pr Jean-Denis Rouillon, sans soutif la poitrine se redresse naturellement
• Les seins font moins mal au dos sans soutien-gorge. C'est étonnant mais c'est aussi une conclusion du Pr Jean-Denis Rouillon
• Sans soutien-gorge, je respire mieux et me sens moins oppressé
Non ! Je ne crois pas en cette étude
• Démonstration ou pas, personnellement, je préfère avoir la poitrine maintenue
• Pas mal au dos ?! J'implanterais bien un bonnet F au Pr Jean-Denis Rouillon pour l'inviter à faire un footing, histoire d'approfondir son étude. Il reconnait lui-même que son échantillon de 130 femmes n'est pas représentatif
• Le soutien-gorge a aussi d'autres atouts : il met ma poitrine en valeur et il permet de prévenir du syndrome du téton qui pointe. Ce n'est pas pour rien que le sous-vêtement est porté depuis plus de 24 siècles.
À vous de juger !
- Préférez-vous avec ou sans ?
- Le soutien-gorge ne serait-il finalement qu'une invention marketing ?
Pour info et pour rassurer toutes celles qui hésitent à se passer de soutien gorge... Cet accessoire, en plus de générer des pathologies, crée une dépendance et fait chuter les seins plus qu'il ne les soutient
RépondreSupprimerhttp://fr.slideshare.net/Yves971/le-danger-du-soutien-gorge-52
Bonne lecture et surtout bonne santé !