Des chercheurs américains de l'université de Pennsylvanie suggèrent qu'il existe une relation entre les préférences pour des types de nourriture et la personnalité. Ainsi, on pourrait intuitivement penser qu'aimer la nourriture épicée dépend principalement de la tolérance que l'on éprouve, physiquement, pour elle, mais ce n'est pas ce qui est constaté.
En réalité, aimer les épices est directement associé avec le circuit de recherche de récompense. Si les amateurs de cette nourriture deviennent moins sensibles avec l'habitude, ce n'est pas le facteur principal. Cette découverte est étonnante. Lors des expériences, on a fourni à une centaine de volontaires des échantillons de capsaïcine. Cette dernière est la substance qui est à l'origine de la sensation de « piquant » (et utilisée dans les gaz lacrymogènes). Ces volontaires devaient garder en bouche la substance durant trois secondes puis la recracher.
On leur demandait par la suite de noter la sensation de brûlure et de fournir leur appréciation de différents types de nourriture. Un questionnaire testant la sensibilité à la punition et à la récompense a été utilisé. D'autres études avaient déjà remis en cause l'idée que les amateurs de nourriture épicée en consommaient parce qu'ils y étaient devenus insensibles avec le temps. Cette recherche vient nous dire encore une fois que la relation est plus complexe, ce n'est pas juste devenir insensible, mais apprendre à aimer une sensation désagréable au départ.
L'étude fait partie d'une recherche plus large qui vise à comprendre les liens entre les préférences gustatives et la génétique. Cela pourrait permettre aux diététiciens de faire des menus sur-mesure en fonction du profil de leurs patients.
Pour aller plus loin: Nadia K. Byrnes, John E. Hayes Personality factors predict spicy food liking and intake
Food Quality and Preference, Volume 28, Issue 1, April 2013, Pages 213-221
http://www.sur-la-toile.com
En réalité, aimer les épices est directement associé avec le circuit de recherche de récompense. Si les amateurs de cette nourriture deviennent moins sensibles avec l'habitude, ce n'est pas le facteur principal. Cette découverte est étonnante. Lors des expériences, on a fourni à une centaine de volontaires des échantillons de capsaïcine. Cette dernière est la substance qui est à l'origine de la sensation de « piquant » (et utilisée dans les gaz lacrymogènes). Ces volontaires devaient garder en bouche la substance durant trois secondes puis la recracher.
On leur demandait par la suite de noter la sensation de brûlure et de fournir leur appréciation de différents types de nourriture. Un questionnaire testant la sensibilité à la punition et à la récompense a été utilisé. D'autres études avaient déjà remis en cause l'idée que les amateurs de nourriture épicée en consommaient parce qu'ils y étaient devenus insensibles avec le temps. Cette recherche vient nous dire encore une fois que la relation est plus complexe, ce n'est pas juste devenir insensible, mais apprendre à aimer une sensation désagréable au départ.
L'étude fait partie d'une recherche plus large qui vise à comprendre les liens entre les préférences gustatives et la génétique. Cela pourrait permettre aux diététiciens de faire des menus sur-mesure en fonction du profil de leurs patients.
Pour aller plus loin: Nadia K. Byrnes, John E. Hayes Personality factors predict spicy food liking and intake
Food Quality and Preference, Volume 28, Issue 1, April 2013, Pages 213-221
http://www.sur-la-toile.com
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