En janvier, la Fédération Wallonie-Bruxelles devrait adopter 150 nouvelles formes féminisées de grades, titres et fonctions. Ces nouvelles formes s’ajouteront au corpus de 1.619 mots déjà féminisés depuis 1993.
La chef pourrait bien prendre du galon, mais également deux « f » pour devenir « cheffe » : il est question, en effet, de réactualiser dans les mois qui viennent le décret qui, en 1993, a féminisé les noms de métier, fonction, grade ou titre au sein de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
En janvier prochain, le gouvernement devrait se pencher sur les propositions qui lui sont soumises par la commission de féminisation présidée par la sociolinguiste Marie-Louise Moreau : soit une liste suggérant des formes féminisées pour 150 métiers, fonctions, grades ou titres qui n’apparaissaient pas encore dans le corpus des 1.619 mots déjà féminisés par le décret du 21 juin 1993 et par l’édition revue et complétée du Guide de féminisation publié en 2005.
Oubliez « mademoiselle »
En 1993, afin d’éviter les créations sauvages du type « autoresse » ou « ministresse », les auteurs du décret avaient sollicité l’avis du Conseil supérieur de la langue française qui avait créé cette commission de féminisation chargée de proposer des formes féminisées aux fonctionnaires de l’administration et, plus largement, aux usagers de la langue française.
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