Pour assurer l’héritage de leur patrimoine digital (photos, vidéos, écrits, accès aux réseaux sociaux…), d’aucuns ont recours à un « testament numérique ». Une façon d’éviter les conflits à leur décès et de gérer au mieux leur image post-mortem. Un bémol : pour être légal, un testament doit être authentique ou olographe.
Hugues Dorzée
Désormais, l’homo conecticus a plusieurs vies. Une fois décédé, qu’adviendra-t-il de son patrimoine digital (mails, documents écrits, photos, blogs, comptes sur les réseaux sociaux…) ? Comment organiser cet héritage immatériel ? Qui sera le gardien de ces données ?
D’aucuns ont trouvé « la » solution : le testament numérique. Depuis peu, différentes compagnies spécialisées dans l’assurance-vie (Delta Lloyd, Dela, Life Capsule…) proposent à leurs clients d’ouvrir un « coffre-fort digital ». Ailleurs en Europe (France, Grande-Bretagne…), cette formule est également en train de se développer.
Le principe ? Moyennant un forfait mensuel ou annuel, le client peut stocker de son vivant une masse énorme d’informations (jusqu’à 2 térabits, soit l’équivalent de plus de 300.000 photos en haute définition). Le système est sécurisé et totalement confidentiel. Et à sa mort, seuls les bénéficiaires désignés auront accès aux données en question.
Sources: http://www.lesoir.be
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