mercredi 24 octobre 2012

Les femmes les plus pauvres sont les plus exposées à la violence conjugale


C'est le résultat d'une étude de l'Observatoire national de la délinquance. Selon cette enquête, 2% des femmes affirment avoir subi des violences physiques ou sexuelles au cours des deux dernières années. 

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Un Un chiffre dramatiquement stable. Près de 2% des femmes ont subi, en l'espace de deux ans, des violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint, souligne une étude de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) à paraître ce mardi. 
Selon cette étude publiée par le quotidien La Croix, réalisée en partenariat avec l'Insee, 1,25% des répondants ont déclaré avoir été victimes de violences. Cela doit correspondre à un nombre de victimes déclarées d'"environ 542 000", selon l'ONDRP dont l'enquête porte sur un échantillon de 67 000 personnes de 18 à 75 ans interrogées de 2008 à 2012. La proportion de femmes (1,84%) est près de trois fois supérieure à celle des hommes (0,64%), révèle l'enquête. 

Les femmes de 35 à 44 ans plus touchées

Le taux de violences physiques ou sexuelles s'élève fortement pour certaines tranches d'âge, comme les 35 à 44 ans (1,08% d'hommes et 2,81% de femmes se déclarant victimes en deux ans). La proportion de personnes se déclarant victimes est en revanche inférieure à 0,4% pour les 65 à 75 ans. 
Le taux est aussi plus élevé dans les ménages aux revenus les plus faibles. Ainsi, parmi femmes appartenant au premier décile de niveau de revenus (les 10% dont le revenu est le plus faible), la proportion de celles qui se sont déclarées victimes de violences sur deux ans est supérieure à 3,5%. C'est le taux le plus élevé observé. Elle s'établit à une valeur quatre fois plus faible, soit 0,83% pour les femmes appartenant aux 10% de ménages aux revenus les plus élevés, selon l'enquête. chiffre dramatiquement stable. Près de 2% des femmes ont subi, en l'espace de deux ans, des violences physiques ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint, souligne une étude de l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) à paraître ce mardi. 
Selon cette étude publiée par le quotidien La Croix, réalisée en partenariat avec l'Insee, 1,25% des répondants ont déclaré avoir été victimes de violences. Cela doit correspondre à un nombre de victimes déclarées d'"environ 542 000", selon l'ONDRP dont l'enquête porte sur un échantillon de 67 000 personnes de 18 à 75 ans interrogées de 2008 à 2012. La proportion de femmes (1,84%) est près de trois fois supérieure à celle des hommes (0,64%), révèle l'enquête. 

Les femmes de 35 à 44 ans plus touchées

Le taux de violences physiques ou sexuelles s'élève fortement pour certaines tranches d'âge, comme les 35 à 44 ans (1,08% d'hommes et 2,81% de femmes se déclarant victimes en deux ans). La proportion de personnes se déclarant victimes est en revanche inférieure à 0,4% pour les 65 à 75 ans. 
Le taux est aussi plus élevé dans les ménages aux revenus les plus faibles. Ainsi, parmi femmes appartenant au premier décile de niveau de revenus (les 10% dont le revenu est le plus faible), la proportion de celles qui se sont déclarées victimes de violences sur deux ans est supérieure à 3,5%. C'est le taux le plus élevé observé. Elle s'établit à une valeur quatre fois plus faible, soit 0,83% pour les femmes appartenant aux 10% de ménages aux revenus les plus élevés, selon l'enquête. 

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