jeudi 19 septembre 2013

Quand les stars se mettent à nu...

Demi Moore, Beyoncé, Jennifer Aniston, Juliette Binoche... Elles se sont déshabillées pour les plus grands magazines.


John Lennon et Yoko Ono, nus et de dos. C'était le 23 novembre 1968, en couverture de Rolling Stone. Depuis que le couple a ouvert la voie, de nombreuses personnalités ont posé dans le plus simple appareil. Demi Moore enceinte de 7 mois pour Vanity Fair en 1991, Sharon Stone ultra-sexy pour Paris Match en 2009, Léa Seydoux choisie pour le premier numéro de la nouvelle formule deLui en septembre 2013...  Expression d'une revendication, d'une libération ou d'un défi, leurs choix ont fait scandale ou sensation. Retour en images sur ces unes de magazines mythiques.

Face à l’objectif du réalisateur Cédric Klapisch, et pour Madame Figaro, la nouvelle vague des actrices françaises se met à nu. (Ana Girardot, Déborah François, Raphaëlle Agogué, Christa Theret, Nora Arnezeder, Marine Vacth, 13 mai 2011.)

Beth Ditto, nue pour le premier numéro du magazine Love. « Je l’ai fait pour des raisons politiques. Me montrer de la sorte me rend plus forte et je pensais que, pour beaucoup de personnes, c‘était important de voir une fille comme moi, hors des standards de beauté habituels, enfin représentée dans la presse. » (Février 2009.)

En paillettes sinon rien ! En juillet 2013, Beyoncé pose pour la couverture du magazine musical américain Flaunt.


Août 1991 : Demi Moore suscite la controverse en posant nue pourVanity Fair alors qu'elle est enceinte de 7 mois. Depuis, de nombreuses célébrités (Britney Spears pour Harper's Bazaar, Claudia Schiffer pour Vogue, Monica Bellucci pour Vanity Fair Italie...) lui ont emboîté le pas.

Juin 2007 : Eva Mendes dévoile ses formes pulpeuses en couverture du magazine américain Jane. La même année, elle pose nue pourMaxim et le groupe de défense des droits des animaux, la Peta. L'année de la libération pour l'actrice, catholique ex-super pratiquante ?

Posant topless pour Rolling Stone, les seins couverts par les mains d'un homme, Janet Jackson choque (déjà) l'Amérique en 1993... Bien avant le scandale du Nipplegate en pleine mi-temps du Super Bowl, en 2004.

Avoir 40 ans et rester sexy ? C'est le message que souhaite faire passer Jennifer Aniston en posant nue pour le magazine GQ, en janvier 2009. Quelques mois plus tard, l'actrice décline la proposition dePlayboy, qui lui offre 4 millions de dollars pour se déshabiller.

En 1999, Jennifer Lopez sort son premier album, On The 6, et se transforme en ange pour le numéro de septembre de Notorious.

En septembre 2007, Juliette Binoche fait la couverture de Playboy. Les photos sont tellement retouchées qu'on ne voit rien de plus qu'une silhouette méconnaissable. Les voyeurs en seront pour leurs frais…

Décembre 2006 : Kate Winslet se met à nu pour Vanity Fair Italie. L'actrice récidive pour Vanity Fair US (décembre 2008) et Vanity FairEspagne (février 2009).

Décembre 2012 : Keira Knightley pose pour Allure. Interrogée par le magazine féminin américain sur son rapport au corps et à l’image, elle se confie sans détour : « Ça m’est égal de montrer ma poitrine. Elle est tellement petite que les gens s’en fichent royalement ! »

En février 2012, le photographe anglais Nick Knight (réalisateur du clip de Lady Gaga, Born this Way), immortalise le couple Kim Kardashian et Kanye West pour la couverture de L'Officiel Hommes.

Septembre 2013 : Léa Seydoux est en couverture de la nouvelle version du magazine culte des années 1970. Selon son directeur de la rédaction, Frédéric Beigbeder, Lui est un dernier hommage au « connard d’hétérosexuel ».

En 1962, le photographe Bert Stern immortalise Marilyn Monroe à l'Hotel Bel Air. La dernière séance photo que l'actrice fera avant sa disparition. Vingt-six ans plus tard, le magazine New York demande à Bert Stern de « réinterpréter » cette séance mythiqueavec Lindsay Lohan comme modèle. (25 février 2008.)

Mai 2012 : Madonna sort son parfum Truth or Dare et en profite, à 53 ans et plus photoshopée que jamais, pour faire la une de Vanity FairItalie, très légèrement vêtue.

En couverture du 79e numéro de V, Nicole Kidman affiche, à 45 ans, un look très 80s, un minois très coquin et un corps – presque trop – parfait. Une photo signée Mario Testino. (Septembre 2012.)

En 2011, Rihanna fait la couverture du mensuel masculin Esquire pour le numéro de novembre. Élue « femme la plus sexy du moment » par le magazine, elle pose nue, couverte d'algues, de sueur et de terre… Vous avez dit « dirty » ?

Le 6 août 2009, Sharon Stone à 50 ans. Elle est plus belle et plus sexy que jamais et le photographe Alix Malka l'immortalise, seins nus, pour Paris Match. La couverture, qui fait le tour du monde, sera floutée aux États-Unis.

Sacha Baron Cohen est une femme comme les autres. C’est dans la peau de Bruno, un Autrichien gay victime de la mode, que l'acteur pose complètement nu dans les pages du numéro du mois d'août 2009 du magazine GQ.

http://madame.lefigaro.fr/

Les enjeux colossaux d'internet et de la téléphonie mobile en Afrique

L’Afrique avance à pas de géants dans les usages de la téléphonie mobile. Avec l’espoir de bénéficier prochainement d’une couverture internet aussi importante ? Pour les opérateurs, les enjeux sont colossaux. Pour le continent africain aussi, qui pourrait bénéficier par la suite des effets économiques structurants d’un meilleur système de communication.

L’Afrique est en train de réaliser un véritable « saut quantique » en passant directement au téléphone mobile sans passer par la case du téléphone filaire. Les Africains pourront-ils bientôt envisager la même chose pour l’accès à internet ? C’est ce que certains analystes ne sont pas loin de penser , dont ceux de la société Bearing Point qui viennent de réaliser une étude intitulée « Les enjeux des télécoms dans les pays émergents ».
« Le monopole des opérateurs concerne moins de 10% des pays »
On apprend dans cette étude que les opérateurs qui verrouillaient les pays africains dans une situation de quasi-monopole, il y a une vingtaine d'années, se retrouvent au sein d’une concurrence somme toute bénéfique pour les consommateurs de nos jours. Ainsi, selon cette étude, en 1992, « 75% des pays africains n’avaient aucun réseau mobile et les 25% restants étaient en situation de monopole. Cinq ans plus tard, on retrouvait 95% des pays avec un réseau mobile, mais 75% étaient encore en monopole. En 2002, il ne restait plus que 20% de monopoles et aujourd’hui, le monopole concerne moins de 10% des pays. » L’Afrique ferait même rêver les opérateurs de téléphonie, tout comme les fournisseurs d’accès à internet ou les géants de la Toile. Exemples emblématiques, la firme Google qui s’intéresse à ce marché via son loon project et Twitter qui s’associe gratuitement aux opérateurs en se garantissant à peu de frais des abonnés.
L’Afrique représente moins de 5% des utilisateurs internet dans le monde !
Mais l’internet via haut débit fixe demeure peu développé en Afrique. Il s’agit même du continent qui a le plus de retard dans ce domaine, car l’Afrique représente moins de 5% des utilisateurs internet dans le monde ! Dans le même ordre d’idée, à l’intérieur du continent africain, le développement s’avère très inégal. Ainsi, on retrouve la moitié du total des usagers en Afrique du Sud, alors que la population de ce pays ne représente que 5% de la population africaine totale. La marge de manœuvre est donc grande et, d’ores et déjà, des moyens existent pour envisager de désenclaver l’Afrique via le développement des câbles sous-marins, par exemple. Ce qui fait écrire aux responsables de l’étude : « Nous sommes convaincus que dans le domaine de l’internet, l’Afrique va connaître le même "saut quantique" que dans la voix avec le développement accéléré de l’Internet mobile. » Ce désenclavement des régions grâce à l’internet fixe haut débit pourrait même devenir un enjeu gouvernemental et international, afin de soutenir le développement économique et social des pays africains.
Au Kenya 30% des flux financiers passe par téléphone mobile
Car les télécoms ont une réelle influence sur la croissance économique d’un pays. D’un côté, c'est une source de revenus considérable pour les gouvernements locaux. Selon l’étude, « le marché de la téléphonie mobile produit ainsi 7% des recettes fiscales totales de l’Afrique subsaharienne ! ». Et d’un autre côté, les téléphones mobiles en Afrique peuvent contribuer à développer de nouveaux usages. On découvre ainsi que le pays au monde où on utilise le plus le paiement avec un téléphone mobile, n’est ni le Japon ni les États-Unis, mais le Kenya !
« Un pays au sein duquel 30% des flux financiers passe par téléphone mobile », explique Jean-Michel Huet, directeur associé de la société Bearing Point et coordinateur de l’étude. Les usages liés au téléphone peuvent également modifier positivement les économies. De manière structurante, comme au Sénégal ou au Kenya, où la mise en place de systèmes d’enchères pour la vente de poissons avec SMS a amélioré la productivité et les conditions de vente. De manière innovante aussi quand un système de prêt de minutes via SMS renvoie à des usages séculaires en Afrique comme les tontines (« prêt » communautaire où plusieurs personnes co-empruntent pour que l’un(-e) d’eux ou une partie d’entre eux bénéficient d’un produit).  On peut penser également aux effets positifs envisageables dans les domaines de la santé ou du télé-enseignement. Ainsi, lors de ce qui est devenu sur Twitter #drameplateau en Côte d’Ivoire, (une bousculade, dans le quartier du Plateau, à Abidjan, qui a fait 61 morts et une cinquantaine de blessés le jour de l'An) c’est la mobilisation via les réseaux sociaux qui a permis d’améliorer les soins aux victimes et de retrouver les personnes disparues. Ce qui fait dire aux auteurs de l’étude : « Le déploiement des réseaux 3G, 3,5G, 4G quelle que soit la famille technologique retenue (UMTS, LTE, etc.) constitue l’enjeu technologique majeur de la décennie en Afrique. »
Le taux de pénétration des télécoms en Afrique, au niveau de l’accès à l’eau courante
Véritable paradoxe pourtant, on en vient à parler de bonne couverture téléphonique dans un continent où l’approvisionnement de son chargeur en électricité n’est absolument pas garanti. Car l’électricité est un produit rare en Afrique, continent au taux d’électrification limité à 42%, soit le taux le plus faible de l’ensemble des régions en développement. De plus, ce taux moyen masque à la fois de fortes disparités régionales (99% au Maghreb, mais seulement 31% en Afrique subsaharienne), et un clivage urbain-rural très marqué (69% en urbain contre 25% en rural). Ainsi, moins de 10% des populations rurales d’Afrique subsaharienne ont ainsi accès à l’électricité.
Reste, et c’est un autre paradoxe mis en avant par l’étude, que « le taux de pénétration des télécoms en Afrique est au niveau de l’accès à l’eau courante (64%), et il est largement supérieur à l’accès à l’électricité (40%) ou à un compte en banque (21%) ». Ainsi, en 2011 le cap des 50% de taux de pénétration a été franchi en Afrique subsaharienne, celui des 100% en Afrique du Nord, pour s’établir à 68% sur le continent. Cependant, seuls 11% des Africains (ensemble du continent) ont accès à l’internet. Aujourd’hui, le retard de l’Afrique sur le reste du monde réside bien dans l’accès haut débit. Le broadband mobile va-t-il changer la donne ?
http://www.rfi.fr/afrique/20130917-afrique-internet-broadband-bearingpoint-mobile-kenya-senegal